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Démocratie Nationale

s'oppose à toute forme de mutilation sexuelle.

 

QUELLES SOIENT AU NOM DE YAHVÉ OU D'ALLAH

CE SONT DES CRIMES QUE NOTRE SOCIÉTÉ NE PEUT & NE DOIT PAS ACCEPTER !

 

Introduction

L'excision n'est pas une coutume culturelle ou religieuse porteuse de valeur, elle poursuit plutôt un but précis, celui de consacrer l'impuissance sexuelle et la soumission des femmes.

Aucune raison liée à la culture, la coutume, la religion, la tradition ou le prétendu "honneur" (Convention d'Istanbul ) ne saurait justifier les mutilations sexuelles féminines.

DÉMOCRATIE NATIONALE S'OPPOSE À L'ISLAMISATION
DE LA BELGIQUE ET DE L'EUROPE


Définition

L'excision

L'excision c'est La mutilation génitale de la femme. Aussi appelée Mutilations sexuelles féminines (MSF) ou Mutilations génitales féminines (MGF), elle recouvre toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes sexuels externes de la femme ou autre lésion des organes sexuels féminins.

L’Organisation mondiale de la Santé distingue 4 types de mutilations sexuelles féminines:

  • 1 - La clitoridectomie : ablation partielle ou totale du clitoris.
  • 2 - L’excision : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans ablation des grandes lèvres.
  • 3 - L’infibulation : rétrécissement de l’orifice vaginal par ablation et accolement des petites lèvres et/ou des grandes lèvres, avec ou sans ablation du clitoris.
  • 4 - Les formes non-classées de MSF : toutes les autres interventions nocives ou potentiellement nocives pratiquées sur les organes sexuels féminins à des fins non thérapeutiques.

12.1 - Une forme de discrimination sexuelle

En 2016, l’Unicef estimait qu’au moins 200 millions de femmes et de filles étaient mutilées dans le monde. 

Alors que l’assemblée plénière des Nations unies s’est prononcée solennellement pour l’éradication des mutilations génitales féminines en décembre 2012, la lutte contre cette forme de discrimination sexuelle est encore loin d’être généralisée et le nombre de filles et de femmes concernées ne cesse d’augmenter.

12.2 - L'islam, la charia et l'excision

La Charia n'ordonne pas l'excision, mais reconnaît sa valeur !

L'excision est une coutume qui n'a rien à voir avec la religion et il y a des doutes sur l'authenticité des hadiths, ou commandements du prophète concernant cette pratique. Cette coutume s'est transmise de génération en génération, et avec le temps, elle a été associée abusivement à la religion, pour finalement se confondre dans l'imaginaire de bon nombre de musulmans comme étant un commandement du prophète.

Nous sommes des musulmans, et c'est à ce titre que nous faisons l'excision affirment-ils.

Cette phrase revient comme un leitmotiv lancinant chaque fois que l'on pose la question. Au point de vue social, elle confère une marque d'honorabilité aux femmes. Aucune sourate du Coran ne recommande ou n'exige l'excision.

Ceux qui s'y adonnent ne suivent pas un précepte "hadith"ou un commandement "sunna", mais une simple tradition.

Un érudit de l'université Al-Azhar, la plus prestigieuse et la plus influente des institutions du monde islamique, a ainsi déclaré que l'islam n'interdisait pas les mutilations sexuelles sur les femmes :

Toute la jurisprudence islamique, depuis l'avènement de l'islam il y a 14 siècles, reconnait et permet l'excision. Il existe des désaccords concernant le statut de l'excision dans la charia. Certains estiment que l'excision est exigée par la charia tout comme l'est la circoncision masculine. D'autres estiment que c'est une pratique traditionnelle. Mais tout au long de l'histoire de l'islam, jamais personne n'a émis l'idée que l'excision est un crime. Il y a un consensus religieux sur ce point depuis 14 siècles.

Muhammad Al-Mussayar

Le Cheikh Mohamad Al Alarefe, professeur à l'université King Saud et théologien islamiste très populaire d'Arabie Saoudite a récement twitté à environ 8 million de followers

cheikh mohamad al arefe

L'excision est un acte noble pour la femme.
Il n'y a rien de mal à le faire

Cheikh Mohamad Al Alarefe

12.3 - Les problèmes spécifiques causés par l'excision

De nombreuses complications se produisent après une circoncision féminine. Parmi les risques auxquels sont exposées les filles et les femmes victimes d’excision, il est possible de citer :

1 - Des douleurs intenses

La vulve, les lèvres et le clitoris sont des parties du corps très innervées.

Couper des tissus sensibles des organes génitaux cause des douleurs extrêmes, d’autant que les mutilations sexuelles féminines sont rarement pratiquées sous anesthésie.

Par ailleurs, la cicatrisation peut se révéler douloureuse dans des contextes où le suivi des soins reste précaire. Tout au long de leur vie, les femmes peuvent continuer à ressentir des douleurs en raison de l’emprisonnement ou de l’absence de protection des terminaisons nerveuses.


la fermeture quasi complète du vagin et de l’urètre peuvent empêcher l’urine et les menstruations de s’écouler normalement.

2 - Les répercussions sur le nouveau-né 

Les résultats d’une étude menée par l’Organisation mondiale de la Santé sur 28 000 femmes dans différents pays, prouvent que les mutilations sexuelles des mères ont des conséquences négatives sur les nouveau-nés.

Les taux de décès périnatal chez les nouveau-nés sont plus élevés pour les enfants des femmes ayant subi une mutilation sexuelle que pour les enfants des femmes n’ayant pas subi de mutilation (supérieur de 15 % pour les enfants dont les mères ont subi une mutilation de type I, de 32 % lorsque les mères ont subi une mutilation de type II, et de 55 % lorsqu’il s’agit d’une mutilation sexuelle de type III)

Les mutilations sexuelles des mères ont des conséquences négatives sur les nouveau-nés.

3 - Des saignements voire une hémorragie.

Des saignements se produisent de façon immédiate.

Dans certains cas, il s’agit même de véritables hémorragies, pouvant alors entrainer la mort.


La mort peut être causée au moment de l’acte par des hémorragies ou des infections, y compris le tétanos et le choc.

4 - Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

 L’utilisation d’un même instrument non stérilisé pour l’excision de plusieurs filles est susceptible d’accroître le risque de transmission du VIH.

Par ailleurs, l’augmentation du risque des saignements au cours des rapports sexuels, qui est fréquent lorsque la désinfibulation est nécessaire, peut accroître le risque de transmission du VIH.

  • Les filles et les femmes ayant été infibulées sont particulièrement exposées aux problèmes urinaires et menstruels.

L'excision peut accroître le risque de transmission du VIH.

5 - Des infections

Les conditions d’hygiène précaires (par exemple le fait d’utiliser le même instrument pour exciser plusieurs filles) peuvent être à l’origine d’infections.

Par la suite, les mutilations sexuelles féminines peuvent entraîner de multiples infections vulvaires, urinaires ou gynécologiques, qui peuvent mener à la stérilité.

La diffusion des infections sont susceptibles d’entraîner des septicémies qui, sans traitement adéquat, peuvent être mortelles.


L'excision peut accroître le risque d'infections

6 - Les conséquences sur la vie sexuelle

Les femmes ayant subi une mutilation sexuelle peuvent connaître des douleurs ou un plaisir sexuel diminué au cours des rapports sexuels, par exemple en raison des dommages liés à l’ablation de tissus sensibles tel que le gland du clitoris, de cicatrices résultant de leur excision ou encore de souvenirs traumatisants liés à l’intervention. 

13 % d'entre elles ont systématiquement des douleurs vaginales lors des rapports.

7 - Les complications obstétricales

Les femmes ayant subi une mutilation sexuelle féminine sont plus exposées à des complications telles que des saignements excessifs, des déchirures du périnée et ont souvent recours à des épisiotomies.

Un travail prolongé ou un accouchement difficile peuvent être à l’origine de fistules obstétricales, qui deviennent alors des conséquences secondaires des complications liées aux mutilations sexuelles féminines. 

Un accompagnement médical adéquat des femmes à l’accouchement réduit le risque de complications obstétricales.


Une femme excisée vivant loin d’un poste de santé, en milieu rural a beaucoup plus de risques de complication qu’une femme excisée vivant dans un pays où le système de santé et développé et accessible.

8 - Les conséquences psychologiques 

Beaucoup de femmes décrivent les mutilations sexuelles féminines comme un traumatisme, en raison de la douleur extrême ressentie au moment de l’acte, du choc et de la force utilisée pour les empêcher de bouger.

La douleur et/ou l’hémorragie peuvent entraîner un choc au moment de la mutilation.

Des études ont également montré que les femmes excisées peuvent avoir une plus grande crainte des rapports sexuels ou connaître un état de stress post-traumatique, d’anxiété, de dépression, de perte de mémoire.


Les mutilations sexuelles féminines ne présentent aucun avantage pour la santé et entraînent de graves conséquences physiques et psychologiques tout au long de la vie des femmes.

12.4 - Où est-elle pratiquée ?

L'excision est pratiquée principalement sur le continent africain.

27 pays formant une large bande centrale de l’ouest à l’est du continent et incluant l’Égypte, dans quelques régions du Proche-Orient et de l’Asie du Sud-Est (Irak, Yémen, Indonésie et Malaisie), mais aussi dans les pays du Nord d’immigration africaine, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Australie (Unicef, 2013).

Conclusions

DÉMOCRATIE NATIONALE s'oppose à toute forme de mutilation sexuelle, quelles soient au nom de yahvé ou d'allah.

La circoncision et l’excision, sont des pratiques odieuses et rétrogrades qui devraient disparaitre, des crimes, que notre société ne peut & ne doit pas accepter !