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Dossier spécial

La justice européenne
restreint les conditions
de l'abattage rituel


Introduction

Abattage rituel Halal et Casher

L'abattage rituel, notamment représenté par les viandes dites Halal et Casher pour les communautés respectivement musulmanes et juives est un procédé barbare d'une cruauté inacceptable envers les animaux.

Cette "technique" répondant à de bien mystérieux interdits religieux fait preuve d’une cruauté et d’un mépris sans égal à l’égard des animaux sacrifiés, qui comme bon nombre de récentes études l’ont montré restent parfois vivants après le premier égorgement, souffrant ainsi de longues minutes avant que le couteau du boucher ne parvienne à les faire passer de vie à trépas.

Non seulement la méthode est barbare et plus que contestable mais les conditions dans lesquelles est pratiqué ce type d’abattage soulèvent aussi des questions fondamentales d’hygiène et de santé publique.

Découvrez notre dossier spécial concernant l'abattage rituel.


DÉMOCRATIE NATIONALE SOUTIENT SANS RÉSERVE LES EXIGENCES DE GAIA GROUPE D'ACTION DANS L'INTÉRÊT DES ANIMAUX.


Moutons

Démocratie Nationale

condamne la maltraitance animale

NOUS MILITONS EN FAVEUR D'UNE SOCIÉTÉ QUI SE SOUCIE ÉGALEMENT DU SORT DES ANIMAUX.

Synthèse

Convention européenne sur la protection des animaux d'abattage

La Convention a pour principal objectif de contribuer à l'humanisation et à l'harmonisation des méthodes d'abattage en Europe.

Elle s'applique à l'acheminement, à l'hébergement, à l'immobilisation, à l'étourdissement et à l'abattage proprement dit des animaux domestiques des espèces suivantes: solipèdes, ruminants, porcins, lapins et volailles.

Le but de cette convention est d'uniformiser les méthodes visant à épargner, dans la mesure du possible, des souffrances et du stress aux animaux.

Pour la réalisation de cet objectif, la convention impose aux États qui l'ont approuvée de respecter certaines règles relatives, notamment, à la livraison des animaux aux abattoirs, à l'hébergement de ceux-ci jusqu'à leur abattage (lieux d'hébergement et soins apportés aux animaux) ainsi qu'aux méthodes d'abattage, y compris en cas d'abattage rituel (obligation d'immobilisation et d'étourdissement sauf exception).

La conception, la construction et les aménagements des abattoirs ainsi que leur fonctionnement doit garantir le respect des règles fixées par la convention.


Arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne : maintien de l'interdiction flamande des abattages sans étourdissement

La Cour de Justice de l'Union européenne vient de se prononcer sur l'interdiction flamande des abattages sans étourdissement : le règlement européen sur l'abattage (1099/2009) permet aux États membres d'introduire une interdiction des abattages sans étourdissement. L'interdiction des abattages sans étourdissement n'est donc pas contraire au droit européen. La Cour constitutionnelle doit maintenant rendre le jugement final sur la base de l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne.

En Wallonie et en Flandre, l’interdiction légale de l’abattage sans étourdissement a été étendue à l’abattage rituel des animaux pour des raisons évidente de bien-être animal.
Seule la Région de Bruxelles-Capitale continue d’autoriser l’abattage d’animaux sans étourdissement.

Démocratie Nationale appelle les responsables politiques bruxellois à mettre un terme à l'exception prévue dans la loi qui stipule que tout animal devant être abattu doit être étourdi au préalable à moins qu'un rite religieux soit invoqué.

L’étourdissement des animaux avant l’égorgement n’est pas une revendication motivée par des sentiments antireligieux ou xénophobes, il s’agit d’imposer la méthode d’étourdissement la plus appropriée afin que les animaux souffrent le moins possible.

Des centaines d'animaux sont abattus quotidiennement sans étourdissement préalable aux abattoirs d'Anderlecht en Région de Bruxelles-Capitale. Plus de 40.000 moutons subissent le même sort chaque année à l'occasion de la fête religieuse du Sacrifice.

L'égorgement des animaux sans étourdissement expose les animaux à des souffrances sévères et prolongées, pouvant dans certains cas durer jusqu'à 12 minutes (c'est le cas des bovins). Ces faits contreviennent à l'obligation légale d'éviter "toute douleur ou souffrance évitable" au moment de la mise à mort.

Démocratie Nationale vous propose une Tribune Libre afin de partager et d'élargir votre champ de réflexion.
Cela ne signifie pas pour autant que nous approuvions la vision développée ici.
Les points de vue exprimés sur cette page, n’engagent que leurs auteurs et n’impliquent nullement notre adhésion.