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Tribune libre

Baisse des flux migratoires en Espagne ? Fake new !

Plus de la moitié des 13 000 migrants arrivés en septembre de cette année dans l’UE sont arrivés en Espagne, a récemment rappelé Frontex, l’agence européenne, installée en Pologne et chargée du contrôle et de la gestion des frontières. Si cela représente 21 % de moins que l’année dernière durant le même mois, cela signifie aussi un quadruplement des arrivées en Espagne, par rapport à 2017.

Dans le même temps, lors des neuf premiers mois de 2018, le nombre de migrants illégaux arrivés en UE via les quatre principales routes migratoires s’est élevé à 110 000 personnes, ce qui devrait représenter au bas mot, 147 000 individus pour 2018. Cette faible baisse est due pour l’essentiel, à la fermeture de la route de Méditerranée centrale par l’Italie..

Dans le même temps, la route méditerranéenne occidentale, passant par l’Espagne a enregistré près de 35 500 arrivées, soit plus du double par rapport aux neuf premiers mois de 2017, affirme Frontex.

Les Marocains, Guinéens et Maliens représentent le plus grand nombre d’arrivées en Espagne depuis le début de l’année et les personnes en provenance des pays d’Afrique subsaharienne représentent désormais plus de 75 % de l’invasion migratoire, arrivée en Espagne.

Ainsi donc à la chute de l’invasion migratoire en Italie, uniquement grâce à de sages décisions politiques, correspond une hausse majeure en Espagne. À l’évidence, les couleurs politiques opposées des gouvernements italien et espagnol nous éclairent : le socialisme est complice de l’invasion migratoire, le populisme et le conservatisme défendent et protègent leurs peuples, indifférents à ce que peut en penser Bruxelles la Mondialiste !

Gibraltar

Aussi, le ministre espagnol des Affaires Étrangères et de la Coopération, Josep Borrell, ancien président du Parlement européen, a-t-il réclamé le 16 octobre à Luxembourg « beaucoup plus d’aide » pour les pays africains comme le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal pour la gestion de l’immigration… et rajouté, après cette « sortie budgétaire » vieille comme une antienne, que : « Nous avions clairement fait savoir que la théorie de la diminution des flux migratoires n’est pas vraie ».

Hans Joachim Froh

Source : Euro Libertés

  • Créé le .