« Présidentielle : Non au bonneteau électoral » – Yvan BENEDETTI
Communiqué d’Yvan BENEDETTI, directeur de JEUNE NATION et chef du mouvement LES NATIONALISTES
Au 1er tour notre position était « pas une voix pour le système », rappelant l’adage selon lequel, dans une présidentielle, au 1er tour on choisit et au 2e tour on élimine. Aujourd’hui la question est donc : est-ce que le vote Le Pen peut nous débarrasser de Macron, du Grand Reset et du mondialisme ? Et là rien n’est moins sûr.
Le débat a été un bon résumé de sa campagne. Trois heures de confrontation sans rappeler l’affaire Benalla, la France humiliée par les frasques d’un président en rut devant des mâles chocolats, les masques interdits puis les masques obligatoires, les 10000 morts dans les Ephads, la légalisation du Rivotril, les yeux crevés et les mains arrachées des gilets jaunes, la nouvelle affaire Alstom et les turbines Arabelles rachetées à prix d’or après avoir été bradées à General Electric, le milliard de Mac Kinsey, les millions de Rothschild évaporés, les libertés individuelles et collectives supprimées, les mouvements d’opposition dissous en Conseil des ministres, le renforcement de l’avortement, l’extension de la GPA, les attaques contre l’école libre, l’extension sans fin de l’immigration. Il y avait tellement de cloches à faire tinter et de tares à dénoncer.
Et pourtant la Le Pen est restée impassible, aphone. Alors une question s’impose : Est-ce le résultat d’un accord passé avec la Macronie ? Sans le parrainage de Bayrou et de ses maires du Modem, Marine Le Pen n’aurait même pas pu se présenter, avec pour conséquence directe, sa mort politique… Complice ou idiote utile du Système.
Macron a besoin d’une opposition pour canaliser les révoltes et pour entretenir l’illusion démocratique, alors que nous glissons de plus en plus vers la tyrannie. Dans ce jeu de bonneteau, Le Pen en larron intervient comme illusion politique, comme opposition contrôlée. Avec un parti lourdement handicapé par les dettes et par l’absence de militants, pouvant tenir le rôle d’assesseurs contrôlant la bonne tenue du scrutin, ce qui ouvre la porte à une fraude massive, le maître du jeu Macron assure sa réélection. Dans ces circonstances, je ne vois pas en quoi nos voix pourraient changer la donne, si ce n’est en cautionnant cette escroquerie électorale, en entretenant de faux espoirs, en contribuant à légitimer la Le Pen dans un rôle de première opposante au système et en cautionnant tous les reniements, y compris ne l’oublions pas, le parricide et l’exclusion de son père, à qui elle doit pourtant tout politiquement.
Nous voilà donc dans une position où il faut choisir entre deux rejets qui ont besoin l’un de l’autre pour perdurer. Nous refusons de le faire et nous pratiquerons l’abstention nationaliste. Pour se débarrasser de Macron ne faut-il pas se débarrasser de la le Pen !? C’est là toute la diablerie du système. En tout cas, l’urgence pour tout Français conscient des enjeux est d’en sortir individuellement, de se regrouper et de s’organiser collectivement.
Yvan BENEDETTI
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