Dissolution du mouvement Génération Identitaire, peut-on dissoudre des convictions ?
Depuis mai 1958, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Gérald Darmanin, de Gaston Defferre à Brice Hortefeux, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), ont TOUS combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions. Alors que le Président De Gaulle avait pour sa part déclaré le 5 mars 1959 : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires. » (cité par Alain Peyrefitte.)
Rien de nouveau sous la Vème République
Depuis fort longtemps, les procès multiples, les interdictions et les dissolutions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été bien épargnés, à quelques organisations près…
Mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé un meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Les médias et les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours ni un quelconque appel à la haine.
C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre Nouveau, orchestrée par les laquais du mondialisme et les immigrationistes, comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.
Le Régime n’a pas changé de moyen 48 ans plus tard : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».
Telle est aussi la stratégie choisie par le Président de la République Française, en juin 2018, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme. Et la vindicte macronienne s’était abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants. C’est pourquoi le gouvernement du Premier Ministre Castex prononce maintenant la dissolution de Génération Identitaire.
Mais à la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand. Année après année, les Européens constatent avec colère les conséquences des mensonges qui ont été diffusés durant des décennies à propos des bienfaits de l’immigration.
Comme l’avaient reconnu Merkel, Cameron et Sarközy dès septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multi Kulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du Nouvel Ordre Mondial, au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun autre stimulant à la relance de la natalité…
Que G.I renaisse de ses cendres et poursuive le combat !
Pieter KERSTENS
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