Enoch Powell : un visionnaire
Voici 47 années, Enoch Powell, élu du Parlement britannique, a prononcé un discours visionnaire sur les dangers de l’immigration. Il est toujours d’actualité. Quand je relis les lignes du « Discours des fleuves de sang » prononcé le 20 avril 1968, j’ai l’impression qu’il aurait pu être énoncé en 2015.
Lorsqu’il explique que
des régions entières, des villes, des quartiers seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou d’origine immigrée,
comment ne pas penser à des quartiers comme Molenbeek-Saint-Jean à Bruxelles, à Barbès ou Château Rouge à Paris. Des espaces où se concentre une population immigrée en augmentation numérique croissante.
Powell évoque un homme d’une quarantaine d’années qui lui dit ceci :
« Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les Noirs domineront les Blancs. » Et de conclure : « Dans ma propre ville, au grand jour, un brave et honnête compatriote me dit à moi, son député, qu’il ne fera pas bon vivre dans son pays pour ses propres enfants. Je n’ai tout simplement pas le droit de hausser les épaules et de passer à autre chose. Ce que dit cet homme, des milliers, des centaines de milliers de gens le pensent et le disent. Peut-être pas dans tout le pays, mais partout où s’opère la transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui, et qui n’a aucun parallèle connu en 1.000 ans d’histoire. »
Est-ce du racisme ? Non, en aucun cas, mais cette réalité évoquée par Powell est la réalité européenne de 2015. Comment pourrons-nous nous occuper de ces milliers de réfugiés en provenance de Syrie ou de Libye alors que nous avons du mal à gérer ceux qui sont déjà installés chez nous ? « Lorsqu’un pays est confronté à un tel danger, la première question qui se pose est celle-ci : “Comment réduire l’ampleur du phénomène ?” », continue Powell. Et voici ce qu’il en conclut :
Il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants.
Comment ne pas être d’accord avec Powell ?
Les élus de gauche et de la droite molle ne font qu’encourager l’immigration dans le but d’acquérir un formidable réservoir de votants futurs. C’est une vaste entreprise de clientélisme politique. Personnellement, je me sens tellement touché lorsque Enoch Powell dit :
J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire.
L’Europe qui accueille tous ces migrants, c’est cela à l’identique… Nous élevons notre propre bûcher funéraire, nous creusons notre propre tombe.
Une citation encore, extraite de ce prophétique discours :
Le sentiment de discrimination, de dépossession, de haine et d’inquiétude, ce ne sont pas les immigrés qui le ressentent, mais bien ceux qui les accueillent et doivent continuer à le faire.
Tout est dit…
Jérémy LOISSE
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